Concurrence numérique: réunis à Londres, les régulateurs du G7 discutent de solutions

Le Bureau de la concurrence du Canada et les autres autorités de concurrence du G7 militent pour l’amélioration de la concurrence sur les marchés numériques.

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Ces derniers font face à des géants mondiaux opérant au-delà des frontières et des juridictions.

Les régulateurs du G7 sont d’avis qu’une action conjointe entre les juridictions internationales était nécessaire pour garantir que la domination des géants ne nuit pas aux citoyens ni aux entreprises, peu importe où elles se trouvent.

Réunis lors d’un sommet qui se tient à Londres, lundi et mardi, ils ont publié un rapport détaillant l’ampleur des efforts qu’ils consacrent aux marchés numériques et mettant en évidence les approches et tactiques communes.

«Que ce soit dans les achats en ligne, les recherches sur le web ou les médias sociaux, des entreprises comme Apple, Google, Amazon et Facebook exercent un niveau d’influence sans précédent sur nos vies», a commenté Andrea Coscelli, directeur général du Competition and Markets Authority, l’autorité de régulation du Royaume-Uni.

«La protection et la promotion de la concurrence sur les marchés numériques sont essentielles pour les entreprises et les consommateurs canadiens», a indiqué Matthew Boswell, commissaire de la concurrence, en marge du sommet.

L’idée est de discuter des possibilités de coopération internationale dans le but d’améliorer l’application de la loi et la concurrence sur les marchés numériques. Les boutiques d’applications et les écosystèmes mobiles, l’infonuagique et les algorithmes font partie des discussions à l’ordre du jour.

Pour améliorer la concurrence numérique, ils proposent d’ouvrir des enquêtes et de mener des études afin de prendre des mesures coercitives.

Il est envisagé non seulement de mener des réformes législatives et d’introduire de nouveaux régimes réglementaires, mais aussi de renforcer les capacités institutionnelles en formant des équipes d’experts techniques.

Enfin, les régulateurs ont convenu d’assurer une coopération réglementaire à la fois entre les régulateurs nationaux et avec leurs homologues étrangers.

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