ce jour où il a trébuché sur le corps sans vie de son frère… et a décidé de ne rien dire

Nicolas Hulot est plus que jamais dans la tourmente après la diffusion d’un numéro d’Envoyé Spécial dans lequel plusieurs femmes ont témoigné contre lui. Dans ce reportage réalisé sur plusieurs années, viol et agression sexuelle présumément commis par le célèbre écologiste sont racontés en détail par plusieurs plaignantes ayant pris la parole pour dénoncer les agissements de l’homme politique.

« Et là, il sort son sexe. Cela va assez vite, il a défait son pantalon, il a pris ma main. Il m’a demandé si je l’avais déjà fait avec des garçons, si j’avais l’habitude de ce genre de caresses. Je lui dis : ‘Non’. A plusieurs reprises, je me remets sur mon siège, j’enlève ma main. Je me rappelle être dans un état d’incompréhension. Il me force à lui faire une fellation que je ne fais pas réellement parce que je crois que je suis tétanisée » raconte l’une des victimes qui n’avait que 16 ans au moment de cette agression. 

Quelques heures avant la diffusion de ce reportage choc et face à l’ampleur de la polémique, Nicolas Hulot a annoncé son retrait définitif de la « vie publique » : « Je quitte définitivement la vie publique. Tout simplement parce que je suis écœuré » a fait savoir l’ancien ministre et écologiste avant de dénoncer des « affirmations purement mensongères ».

Nicolas Hulot et le deuil de son frère
De graves accusations et une polémique grandissante qui interviennent plusieurs années après un drame familial. Dans une interview accordée à L’Express en 2006, Nicolas Hulot s’était en effet confié sur la mort de son frère survenu en 1974. A l’époque, l’écologiste a 19 ans. Durant un révéillon de Noël, il bute sur le corps de son frère « suicidé » mais décide de se taire. L’ancien ministre avait en effet dû cacher ce décès à sa mère. « Nicolas et Béatrice Hulot vont taire sa mort, offrir à une femme abîmée par la vie quelques instants de répit : avec la complicité d’un oncle, ils reportent le drame au lendemain. Champagne, dinde, bûche, ‘cette immonde nuit de Noël’, écrira Nicolas Hulot dans Les Chemins de traverse (Lattès), sauve les apparences » pouvait-on lire dans L’Express.

Aliénor de la Fontaine  

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